La blague du jour – Syrie : le CNS demande à Bachar al-Assad de quitter le pouvoir.
 Bashar al-Assad
Bashar al-Assad
Oui,
 malgré la tristesse qu’on peut avoir en voyant des enfants mourir pour 
rien, comme ceux du lycée privé Ozar Athorah de Toulouse, parce que des 
hommes politiques passent leur temps à faire la guerre aux autres, 
certaines informations peuvent vous arracher un sourire. Les renégats syriens
 sont furieux. Alors que tout va mal sur le terrain et que le machin 
nommé Nations-unies s’est résolue à mettre un peu d’eau dans son vin, 
tant, sa partialité était criarde, ses protégés du CNS voient 
rouge. Après le régime syrien, l’organisation Human 
Rights Watch (HRW) a accusé mardi dernier, ces derniers, de commettre de
 graves violations des droits de l’homme. Qui peut encore douter de ça, 
par ailleurs ?
J’ai 
ri, pas forcément de bon coeur mais, j’ai failli. Après que les 15 
membres du Conseil de sécurité, y compris la Russie et la Chine aient 
fait la déclaration commune comprenant entre autres ces extrait:
Le texte demande au président Bachar Al-Assad et à l’opposition syrienne de « travailler de bonne foi » avec M. Annan et « d’appliquer totalement et immédiatement » le plan.Le texte mentionne parmi les propositions de M. Annan « la cessation de toutes formes de violence armée par toutes les parties sous supervision de l’ONU ».M. Annan réclame un retrait des forces syriennes des agglomérations, la fin du recours aux « armes lourdes » et « la libération des personnes détenues arbitrairement ». etc…
Les tueurs d’enfants syriens du
 CNS soutenus par ceux qui pleurent les leurs ici chez nous en France, 
sont furax. Du côté des rebelles donc, ça ne passe pas. Il faut toujours
 qu’il y ait, dans chaque proposition de paix, un volet mentionnant des 
menaces et des ultimatums à l’encontre de Bachar al-Assad. Habitués à ne
 jamais mettre de l’eau dans leur vin comme leur maître étranger-vous 
savez, les occidentaux et les islamistes-, on comprend tout de suite que
 ces gens n’ont jamais voulu faire la paix. Pour eux, c’est: “pousse-toi
 que je m’y installe”. Ils se voyaient déjà en haut de l’affiche, rêvant
 du scénario nazi de Libye, et par conséquent, ils ne 
peuvent s’habituer à la nouvelle donne imposée par la Russie et la 
Chine.
Le plus pathétique dans tout ça, c’est de 
retrouver la même dialectique occidentale du passé, morbide et 
mortifère, dans la bouche de ces renégats. C’est ainsi que, pour récuser
 la résolution onusienne acceptée par tous, sauf eux, par la voix de 
l’obscur Samir Nachar, membre du bureau exécutif du CNS, ils déclarent:« De
 telles déclarations, adoptées alors que se poursuivent les tueries, 
donnent l’opportunité à Assad de poursuivre sa politique de destruction 
pour écraser la révolution du peuple syrien, nous 
exigeons qu’il quitte le pouvoir ». Trompés par certains, ils font 
de leur illégitimité une légitimité jusqu’à exiger le départ du 
président syrien. A mourir de rire, non ?
J’ai
 failli aussi rire en lisant que j’étais un défenseur acharné du 
dictateur Al-Assad. Défendre la souveraineté d’un pays se transforme en 
soutien d’un dictateur. Le modèle occidental est-il libre ? C’est vrai 
que, pour peu qu’on ai une honnêteté intellectuelle, des convictions et 
surtout le courage de ses idées, on vous traite de tous les noms 
d’oiseaux avec un terrorisme intellectuel crasse. S’ils savaient ce que 
je pense d’eux, probablement, ils feraient mieux de se taire…C’est vrai 
pour mes détracteurs, j’ai l’âme chevillée au corps.
 
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