الجمعة، 4 مايو 2012

La blague du jour – Syrie : le CNS demande à Bachar al-Assad de quitter le pouvoir..

La blague du jour – Syrie : le CNS demande à Bachar al-Assad de quitter le pouvoir.

  Bashar al-Assad Bashar al-Assad
Oui, malgré la tristesse qu’on peut avoir en voyant des enfants mourir pour rien, comme ceux du lycée privé Ozar Athorah de Toulouse, parce que des hommes politiques passent leur temps à faire la guerre aux autres, certaines informations peuvent vous arracher un sourire. Les renégats syriens sont furieux. Alors que tout va mal sur le terrain et que le machin nommé Nations-unies s’est résolue à mettre un peu d’eau dans son vin, tant, sa partialité était criarde, ses protégés du CNS voient rouge. Après le régime syrien, l’organisation Human Rights Watch (HRW) a accusé mardi dernier, ces derniers, de commettre de graves violations des droits de l’homme. Qui peut encore douter de ça, par ailleurs ?
J’ai ri, pas forcément de bon coeur mais, j’ai failli. Après que les 15 membres du Conseil de sécurité, y compris la Russie et la Chine aient fait la déclaration commune comprenant entre autres ces extrait:
Le texte demande au président Bachar Al-Assad et à l’opposition syrienne de « travailler de bonne foi » avec M. Annan et « d’appliquer totalement et immédiatement » le plan.
Le texte mentionne parmi les propositions de M. Annan « la cessation de toutes formes de violence armée par toutes les parties sous supervision de l’ONU ».
M. Annan réclame un retrait des forces syriennes des agglomérations, la fin du recours aux « armes lourdes » et « la libération des personnes détenues arbitrairement ». etc…
Les tueurs d’enfants syriens du CNS soutenus par ceux qui pleurent les leurs ici chez nous en France, sont furax. Du côté des rebelles donc, ça ne passe pas. Il faut toujours qu’il y ait, dans chaque proposition de paix, un volet mentionnant des menaces et des ultimatums à l’encontre de Bachar al-Assad. Habitués à ne jamais mettre de l’eau dans leur vin comme leur maître étranger-vous savez, les occidentaux et les islamistes-, on comprend tout de suite que ces gens n’ont jamais voulu faire la paix. Pour eux, c’est: “pousse-toi que je m’y installe”. Ils se voyaient déjà en haut de l’affiche, rêvant du scénario nazi de Libye, et par conséquent, ils ne peuvent s’habituer à la nouvelle donne imposée par la Russie et la Chine.
Le plus pathétique dans tout ça, c’est de retrouver la même dialectique occidentale du passé, morbide et mortifère, dans la bouche de ces renégats. C’est ainsi que, pour récuser la résolution onusienne acceptée par tous, sauf eux, par la voix de l’obscur Samir Nachar, membre du bureau exécutif du CNS, ils déclarent:« De telles déclarations, adoptées alors que se poursuivent les tueries, donnent l’opportunité à Assad de poursuivre sa politique de destruction pour écraser la révolution du peuple syrien, nous exigeons qu’il quitte le pouvoir ». Trompés par certains, ils font de leur illégitimité une légitimité jusqu’à exiger le départ du président syrien. A mourir de rire, non ?
J’ai failli aussi rire en lisant que j’étais un défenseur acharné du dictateur Al-Assad. Défendre la souveraineté d’un pays se transforme en soutien d’un dictateur. Le modèle occidental est-il libre ? C’est vrai que, pour peu qu’on ai une honnêteté intellectuelle, des convictions et surtout le courage de ses idées, on vous traite de tous les noms d’oiseaux avec un terrorisme intellectuel crasse. S’ils savaient ce que je pense d’eux, probablement, ils feraient mieux de se taire…C’est vrai pour mes détracteurs, j’ai l’âme chevillée au corps.

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