الأحد، 13 مايو 2012

Résultat des législatives algériennes 2012: les femmes à l'honneur


Chafia Mentalechta élue député de la Zone 1 France Nord de l'Union des Forces Démocratiques et sociales

La démocratie algérienne a rendue son verdict, la parité s'installe à l'Assemblée Populaire Nationale, les femmes obtiennent 145 sièges sur 462 à pourvoir aux élections législatives du 10 mai 2012.

jeudi 10 mai 2012

PODCASTS Sans Transition - Algérie: Législatives 2012


Invités:
- Oualid Cherif, Consul de Bobigny
- Naima Iratini, de l'association Maison d'ALgérie
- Chafik Abidi, journaliste


800 000 électeurs se présentent aux urnes ici en France pour choisir les 4 députés qui vont les représenter dans la prochaine Assemblée populaire.

23 formations sont en lice ici en France, des candidats confrontés à de nombreux problèmes pour organiser leur campagne et surtout se faire connaître auprès des ressortissants algériens.

Les moyens mobilisés pour ce scrutin sont en deçà des besoins ce qui rend la mission des autorités consulaires algériennes bien complexe reconnaît le Consul de Bobigny invité de « Sans Transition ».



Dans un souci de transparence vis‑à‑vis de vos lecteurs, je vous saurai gré de bien vouloir publier ces précisions.
En effet, le consul d’Algérie ne répond pas à la principale préoccupation que j’ai exprimée dans vos colonnes, à savoir la distribution par les représentants du FLN de tracts pendant les opérations de vote et à l’intérieur même de certains consulats ou d’inciter, comme au consulat de Nanterre, les citoyens, au moment d’accomplir leur devoir électoral, à voter pour la liste FLN.  
 
Par ailleurs, il reproche à mon représentant d’avoir demandé le taux de participation à la fin de la journée. Un « délit de transparence » qui  a mobilisé plus de la moitié du communiqué !
 
Enfin, le consul d’Algérie à Nanterre me reproche de n’avoir pas été factuel dans mon communiqué. Je n’avais pas estimé pour ma part, devant la gravité des faits, qu’il y avait besoin de rentrer dans les détails.
 
Faut‑il que je rappelle à ce représentant de l’État Algérien à l’étranger que de telles atteintes aux lois et règlements et à l’exigence d’impartialité de l’Administration martelée à plusieurs reprises par le chef de l’État, sont passibles de lourdes sanctions ?
 
Ces violations flagrantes et assumées du droit de nos compatriotes à élire, sans pressions ni intimidation ou menaces, leurs représentants relèvent du "crime politique". Cinquante ans après l’indépendance, au moment où se joue l’avenir de notre pays, ces pratiques scélérates nous conduisent tout droit au chaos.
 
Au‑delà de la personne du consul, c’est tout un système basé sur le mépris, l’arrogance et le viol des consciences qui vacille et accentue les risques d’implosion et d’ingérences extérieures.
 
Pour revenir aux faits, au‑delà des grossiers mensonges et de la vulgarité, je vous livre ci‑dessous les témoignages tels qu’ils seront remis à qui de droit :
 
Témoignage de monsieur Abdelkader Zerrou
 
« Le mercredi 8 mai 2012, vers 16 h 45, j'ai surpris le représentant du FLN en train de conseiller un votant visiblement indécis et je l'ai interpellé en lui rappelant que ce n'était pas son rôle ; et là, le consul s’est déchaîné contre moi tel un barbouze en usant d'un ton menaçant, essayant de retourner la situation contre moi.
 
Quelques minutes plus tard, un agent portant un badge du consulat est venu m'intimer l'ordre de rentrer dans un bureau, je lui ai rappelé que je suis représentant du FFS dans l'ensemble du centre. Il insista encore en m'intimidant. J'ai alors pris à témoin le consul et je l'ai informé que j'allais en référer au parti car de tels comportements étaient inacceptables. Pour toute réponse, j’ai eu droit à "Dir wach theb".
 
Ayant une urgence familiale, j’ai appelé mon camarade Hamid Belkaid, dûment accrédité pour l’observation. »
 
 
Témoignage de monsieur Hamid Belkaid
 
« Le mercredi 8 mai 2012, à la fermeture du bureau de vote, J'ai demandé le nombre de votants du bureau 1 et 2, et non pas le taux de participation comme stipulé dans la réponse du consul. Ce dernier a refusé. J'ai insisté en lui indiquant qu’il serait opportun de connaître le nombre de bulletins inscrits sur l'urne avant de signer le PV. Il s'est montré catégorique, puis il m'a dit "belaâ foumek", je lui répondu qu’il n’avait pas le droit, en tant que diplomate, d’user de ce genre de langage. Il m'a ensuite menacé, puis c'est un autre fonctionnaire qui me répéta la même chose (belaâ foumek). »
 
Par ailleurs, en dehors des militants FFS, de nombreux témoignages, pour certains déjà publiés par la presse algérienne, font état de distribution de tracts à l’intérieur des consulats par les représentants du FLN. Pour notre part, nous avons réalisé des photos et des vidéos pour les remettre à qui de droit et les mettre si nécessaire en ligne sur le Net et les réseaux sociaux.
 
Enfin, votre consulat étant par ailleurs équipé d’un système de vidéosurveillance, je vous mets au défi de procéder au visionnage en présence de la presse.
 
 
*Représentant du FFS à l’étranger, candidat de la Zone 1


mardi 8 mai 2012

Le président Bouteflika demande à la jeunesse de préserver le pays et de veiller à sa sauvegarde

SETIF - Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé, mardi à Sétif, les jeunes algériens à préserver le pays, affirmant que l’Algérie est entre les mains de la nouvelle génération qui a la responsabilité de "veiller à sa sauvegarde".
"L’Algérie est entre vos mains. Votre devoir est de la préserver. Ne l’abandonnez pas à ceux qui lui veulent du mal", a insisté le président de la République à l’adresse des jeunes dans un discours à l’occasion de la commémoration du 67e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, ajoutant que "l’avenir vous appartient et vous devez vous préparer à assumer cette responsabilité".
"Jeunes algériens, vous devez vous préparer à assumer des responsabilités à l’avenir en vous impliquant davantage dans l’action politique et associative", a encore soutenu le président Bouteflika pour qui les jeunes "doivent montrer qu’ils sont capables de reprendre le flambeau et d’occuper les plus hautes fonctions dans l’Etat".
A cet égard, le chef de l’Etat a exhorté les Algériens à participer "massivement" aux élections législatives de jeudi pour choisir leurs représentants dans le futur parlement parmi les hommes et les femmes les "plus compétents", réaffirmant l’importance de ce rendez-vous électoral qui "barrera la route aux forces du mal qui veulent nuire à l’Algérie comme elles l’ont fait avec d’autres pays arabes".
"Le peuple qui a consenti de lourds sacrifices pour libérer son pays du joug colonial doit montrer qu’il est à la hauteur des défis et qu’il est digne de respect", a martelé le président de la République.
Reprenant ses propos lors de sa visite à Arzew, à l’occasion du double anniversaire du 24 février, le président Bouteflika a affirmé que "notre génération a fait ce qu’elle avait à faire et à l’impossible nul n’est tenu", incitant les jeunes à s’intéresser à l’histoire de leur pays et à ses héros, "ces artisans de la guerre de libération qui ont payé de leur vie le prix de l’indépendance".
"Notre tort est de n’avoir pas permis à notre jeunesse de bien connaître l’histoire de son pays", a cependant reconnu le chef de l’Etat qui a estimé nécessaire que "nous méditions notre passé pour mieux nous connaître".
Le président de la République a mis en avant l’importance du rôle des moudjahidine dans la transmission du message de Novembre aux nouvelles générations, soulignant l’impératif d’apprécier, à juste titre, les sacrifices "colossaux" consentis par les aînés durant la guerre de libération.
"Il faut donner à tout un chacun ce qu’il lui appartient tout comme il faut œuvrer à approfondir davantage la réconciliation nationale, mais nous ne dialoguerons pas avec les instigateurs de la violence", a lancé le président Bouteflika.
Par ailleurs, le chef de l’Etat s’est félicité des réalisations accomplies dans différents domaines pendant 50 ans d’indépendance, appelant à ne pas les minimiser. Il a cité, à ce titre, l’exemple de pays connus, comme la France "qui a mis près de 10 siècles pour édifier sa démocratie".
"Ceux qui ont vécu les affres du colonialisme mesurent l’ampleur des souffrances endurées par notre peuple et savent que l’Algérie indépendante a pu réaliser, en peu de temps, un saut qualitatif en matière de développement et de progrès", a enchaîné le président Bouteflika, ajoutant que "ces réalisations ne sont pas venues du néant, mais qu’elles sont les fruits des sacrifices consentis par nos aînés".
"Nous avons capitalisé des réalisations majeures dans les domaines de l’éducation, de l’enseignement, du logement, de la santé, des infrastructures et bien d’autres, mais il en est qui s’acharnent à vouloir minimiser leur importance. Nous demandons au peuple d’être patient, car toutes les attentes seront concrétisées de manière progressive", a-t-il poursuivi.
"L’Algérie repose sur des bases solides", a souligné le président de la République, admettant toutefois que "ce qui nous fait défaut, c’est l’esprit de responsabilité collective dans la recherche de solutions aux problèmes qui se posent".
APS

lundi 30 avril 2012

Le président Bouteflika appelle les jeunes à "saisir l’opportunité" du 10 mai


Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé les jeunes à saisir l’"opportunité" que représente les élections législatives du 10 mai pour choisir les personnes à même de réaliser leurs aspirations.
"Je m’adresse en particulier à notre jeunesse que j’appelle de nouveau à saisir cette opportunité pour exprimer sa volonté et choisir les personnes les mieux indiquées et les plus à même de concrétiser ses aspirations", a indiqué le président Bouteflika dans un message adressé au secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), à l’occasion de la célébration de la fête internationale du Travail.
Le chef de l’Etat a souligné que la jeunesse "est la première concernée par les réformes" initiées en avril 2011. "Nous comptons sur elle pour poursuivre l’entreprise de construction et protéger la patrie et le peuple", a-t-il affirmé.
Le président Bouteflika a, d’autre part, ajouté qu’il tenait à "attirer l’attention des femmes algériennes, en général, et des femmes travailleuses, en particulier, sur l’importance de ce rendez-vous".
Il s’agit, a-t-il souligné, de "l’affirmation de leur (femmes) présence sur la scène politique et de la consolidation de leur participation à la mise en place d’une société de justice, de tolérance et d’égalité, d’autant plus que les conditions favorables se trouvent réunies, aujourd’hui plus que par le passé, pour donner corps à leurs aspirations".
Le président de la République, a relevé, en outre, que "le pays est à l’orée d’une phase charnière de son histoire, une phase qui exige davantage de mobilisation de la part des citoyens pour réaliser les objectifs du renouveau national et couronner de succès les prochaines étapes de notre démarche nationale".
"J’appelle les citoyennes et les citoyens à assumer leurs responsabilités dans l’entreprise de renouveau que nous avons engagées et à redoubler d’efforts en vue de raffermir la cohésion de notre société, renforcer sa solidarité et doter l’Algérie d’une ambition qui soit à la mesure des défis auxquels elle se trouve confrontée", a indiqué le chef de l’Etat à cet égard.
aps

Les partis devraient se soucier de leurs programmes au lieu du taux de participation (experts)


Les partis politiques en course pour la prochaine législature devraient axer leur campagne électorale plus sur la présentation de programmes "fiables et accessibles à tous" que sur les appels répétitifs au "vote massif", ont préconisé dimanche à Alger deux universitaires.
Les 44 partis en lice pour les législatives du 10 mai "développent dans l’ensemble une démarche paradoxale qui consiste à ne pas présenter de programmes alternatifs tout en mettant en garde contre les effets néfastes d’un boycott des élections", a observé le professeur Ismail Hariti lors d’une conférence donnée au centre "Amal El Oumma" (Espoir de la nation) qu’il dirige.
"L’Algérien, notamment le jeune Algérien, semble complètement désintéressé par la politique qu’il assimile généralement au mensonge, à l’hypocrisie et à la corruption. Avec la faiblesse du discours électoral actuel, il sera davantage convaincu que sa propre désaffection à l’égard de ces joutes constitue pour lui le meilleur moyen de s’exprimer", a-t-il encore jugé.
C’est pour cela que cet universitaire invite les partis, le gouvernement ainsi que l’élite à "bien décrypter le message du peuple" car, avertit-il, "la désaffection, voire le boycott pur et simple, équivaudrait à un printemps arabe à l’algérienne".
M. Hariti a cependant écarté "tout recours à la fraude durant le prochain scrutin" pour "différentes raisons" dont le contrôle interne et externe qui accompagne cette fois-ci l’opération électorale.
Le docteur en économie Bachir Messaitfa a, de son côté, critiqué le nombre "exagéré" de "propositions", notamment économiques, formulées depuis le début de la campagne électorale, le 15 avril, au moment où les candidats dans les pays développés fondent leurs programmes, constate-t-il, sur trois ou quatre "actions" seulement.
"Nous assistons à un discours électoral mettant en avant des centaines de propositions tirées pour la plupart du programme du président de la République. Mais où sont donc les programmes des partis ?", s’est-il interrogé.
Mais contrairement à son collègue, le Dr Messaitfa estime que "la faiblesse des programmes électoraux est le résultat de la désintérêt populaire pour l’acte électoral et non pas le contraire". Le "problème" n’est donc pas économique mais politique, insiste cet économiste.
L’Algérien "manifeste peu d’intérêt pour les élections car il ne croit pas à la politique. Les partis le savent et c’est pour cette raison qu’ils ne se donnent pas la peine d’élaborer des programmes, qui n’intéresseraient personne en fin de compte", a-t-il soutenu.
En plus, beaucoup de promesses électorales sont "loin d’être réalistes", estime M. Messaitfa, qui cite en exemple la création de 10 millions de PME d’ici 2020, la renationalisation des entreprises publiques déjà privatisées ou encore un SNMG (salaire national minimum garanti) à 35.000 DA.
Prenant appui sur son expertise économique, M. Messaitfa souhaite que les partis politiques proposent plutôt des solutions de fond notamment pour ce qui concerne "trois déséquilibres économiques internes persistants".
Il cite le déséquilibre entre l’offre et la demande des marchandises et ses effets sur l’inflation, le déséquilibre du marché monétaire algérien et enfin le déséquilibre du marché du travail.
Les futurs parlementaires devraient, en outre, se préparer à apporter des réponses efficaces à des questions d’importance telles que celles relatives à l’accession de l’Algérie à l’OMC ou à la création d’une zone de libre échange avec l’UE, a-t-il encore recommandé.

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