الجمعة، 11 مايو 2012

Alors que le président bouteflika a lancé 6 appels à la participation aux législatives

Alors que le président bouteflika a lancé 6 appels à la participation aux législatives

Vote ou abstention : l’heure de vérité




Le résultat de ces élections impliquera nécessairement un deuxième tour en rapport avec la suite du processus des réformes politiques et de la présidentielle.

Les autorités de Sétif ont dû mettre les petits plats dans les grands pour accueillir mardi le président Bouteflika. L’ambiance euphorique de la Coupe d’Algérie, que vient de gagner l’Entente, conjuguée à la verve patriotique locale, titillée à l’occasion de la commémoration du 67e anniversaire des massacres de 8 Mai 1945, constituant un décor parfait pour permettre à l’hôte de marque de la ville de délivrer aux Algériens son ultime appel pour une large participation aux législatives. “Tout comme est sorti le peuple algérien en ce même jour, il y a de cela 67 ans, uni, mobilisé, clamant haut et fort sa position, et défendant avec courage et dignité sa cause nationale, je vous appelle tous à sortir en masse le jour du scrutin pour amorcer une nouvelle étape du processus de développement de réformes et de l’évolution démocratique dans votre pays, l’Algérie”, avait lancé le chef de l’État. Cet appel, avec son clin d’œil à l’histoire, est le sixième de la série que le chef de l’État exprimait depuis la date de la convocation du corps électoral le 12 janvier.
Une sorte de leitmotiv qu’il a répété le 18 à l’occasion de la Journée du chahid, le 24 février pour l’anniversaire de la création de l’UGTA, le 19 mars date anniversaires du cessez-le feu, le 16 avril à l’occasion de Youm El-Ilm, puis le 1er Mai pour la Journée internationale du travail. Depuis son élection à la Présidence en 1999, le chef de l’État a vu se succéder moult rendez-vous électoraux entre locales et législatives.
Mais avec toujours cette distance que lui imposait son rôle d’arbitre au-dessus de la mêlée politique. Cette fois-ci, il a donc choisi de se mettre en première ligne pour défendre ces législatives “pas comme les autres”, car elles font parti du package des réformes politiques annoncées dans son discours du 17 avril 2011, dans l’espoir d’endiguer le souffle du Printemps arabe qui venait déjà de balayer comme un fétu de paille le régime de Ben Ali. L’implication de Bouteflika répond aussi à l’objectif de sauver ces législatives qui sont plus que jamais sous la menace réelle d’une abstention titanesque. Parce que ces législatives sont identifiées à lui, par ce qu’elles risquent de tourner au bide, à en juger par l’indifférence ostentatoire des Algériens aux meetings des candidats, ou plutôt leurs pitreries, le chef de l’État n’avait pas, au demeurant, d’autre choix que de “mouiller le maillot” dans l’espoir de sauver les meubles. Aux grands desseins, la grosse artillerie rhétorique, Bouteflika, jouant sur la fibre patriotique, n’a pas eu de réticence à comparer le rendez-vous d’aujourd’hui au jour du 8 Mai 45. Mieux : au 1er Novembre 1954. En l’occurrence, cette comparaison n’est pas raison. Maître Ali Yahia Abdennour, dans sa tribune dans le journal El Watan, avait dénoncé “le cynisme” du chef de l’État. Et il n’est pas le seul à contester ce faux parallélisme. Même en 1995, au moment où l’Algérie était financièrement à genoux et politiquement en guerre contre le GIA, il n’était venu à l’idée de personne de comparer les élections de novembre 1995 à une quelconque date historique de l’Algérie et encore moins au 1er Novembre.
L’histoire ne se répète pas et quand elle se répète, elle bégaie, dit-on. Mais en s’impliquant de la sorte, le président Bouteflika évolue sans filets. En quelque sorte il joue  à  quitte  ou  double. Pourquoi ? Car si les Algériens, prenant à contre-pied les pronostics des cassandres et partent aujourd’hui à l’assaut les bureaux de vote, on ne sait par quelle opération du Saint Esprit, il aura sauvé ces élections. Il aura surtout gagné. Une victoire qui se déclinerait d’abord comme une réponse positive à ses appels itératifs. Ensuite comme une adhésion à ses réformes politiques. Enfin, comme un plébiscite à sa personne. Ce qui lui donnerait une grande marge de manœuvre en perspective de la bataille de la succession. Succession qu’il a d’ailleurs confirmée en reconnaissant que pour la génération de Novembre, c’est “mission accomplie”. A contrario, si l’abstention venait à se confirmer (et les chiffres réels du taux de participation admis), ce serait alors un échec collectif de l’ensemble des acteurs politiques impliqués dans ces élections.
Mais singulièrement un échec personnel du Président dont les appels à une large participation n’auront pas été entendus. Dans ce cas de figure aussi, il devrait aussi tirer les conclusions qu’impose le bon sens politique.

O.O.


Commentaires

Kader39 10-05-2012 14:59
#3
Moi je vais pas voter, c'est simple, parceque ça ne sert à rien en Algérie, voter pour des députés pour qu'ils s'enrichissent et pour qu'ils servent les siens , non merci .
Déjà qu'en Algérie se sont les Moudjahids qui on tout pris et les jeunes doivent encore les pays sous formes de licence pour avoir accès à la profession,... Drôle de pays ....
Répondre a Kader39
mecipsa 10-05-2012 13:12
#2
En claire ils ont essayé de profité des festivités des jeunes de Setif qui fêtaient la victoire de leur équipe, pour faire croire que le président de la république a été bien accueilli par la population.
Répondre a mecipsa
didi krimo 10-05-2012 11:59
#1
si j irais voté c est avoire le sentiment de culpabilité que je cautionne cette mafia qui ne fait que couler l algerie boutef vous la dit ça y vous avez assez gouverner avec un bilan negatif et vous ete depassé par le temps CH REFTOU ,y a d autres occupation dans la vie mieux que la politique mais a part la politique negatif quesque vous savez faire rien de rien
Répondre a didi krimo
Omar Ouali

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